Je m'appelle Bénédicte FELTER, je suis étudiante en thèse à l’université de Lille. Cela fait 2 ans que j'étudie la relation entre les humains et les castors, au sein de mon équipe de recherche. Large sujet me direz-vous...
Je cherche notamment à comprendre pourquoi dans certaines zones le castor est plutôt bien accueilli alors que dans d'autres, des problèmes parfois importants apparaissent. Cette thématique de recherche soulève de nombreuses questions, comme: Quels sont les facteurs responsables de ce phénomène ? Peut-on prédire l'arrivée des problèmes avant qu'ils n'apparaissent? Les solutions proposées pour limiter les dégâts, sont-elles efficaces? Que devrions-nous faire pour améliorer les choses?
Originaire des Vosges, j'ai souhaité revenir au pays pour mener l'enquête...
Habituellement, toute l'attention est portée sur les prédateurs, tels que les loups. Mais la présence d’autres espèces, telles que le castor, peuvent entraîner, elles aussi, leur lot de surprises (bonnes ou mauvaises). Notamment quand ces espèces sont aussi douées dans la construction.
Si bien que certaines instances de notre région (comme la DREAL Grand-Est et le conseil départemental 54) éprouvent un intérêt certain pour les résultats de cette étude; qui j'espère permettra de faire changer les choses, si elles ont besoin d'être changées.
Heureusement, je ne suis pas seule pour mener cette recherche à bien... Mon travail est suivi et encadré par des chercheurs aguerris de l'université de Lille tels que Nina HAUTEKEETE et Yves PIQUOT, un chercheur du CNRS nommé Richard RAYMOND. Ainsi que, Magalie FRANCHOMME et Guillaume SCHMITT, qui ne sont jamais loin pour me distiller des conseils avisés.
Enfin, j'ai pu compter également l'année dernière sur la gentillesse et l'intérêt d'une soixantaine de Lorrains qui ont accepté de me rencontrer pour me parler de leur expérience avec le castor. Les précieuses informations délivrées lors de ces rencontres, m'ont permis de répondre à un certain nombre de mes questions, et en ont soulevées d'autres. D'ailleurs le questionnaire que vous venez de remplir (ou que vous allez remplir), a été réalisé à partir du vécu de ces personnes et en est la continuité. Donc sans eux, je n'aurais pas pu avancer dans mes travaux de recherche. Ainsi je profite de ce texte pour leur adresser un grand merci.
Aujourd'hui c'est de l'avis et de l'expérience de tous les Lorrains dont j'ai besoin pour continuer; afin de quantifier les différentes relations qu'un humain peut avoir avec un castor.
Je termine en vous remerciant de l’intérêt que vous portez à notre étude; et d'avoir lu ce texte jusqu'au bout.
Bénédicte